La mortalité infantile

Publié le par assurances.au.quotidien.over-blog.fr

Hausse en France

En trente ans, le taux de mortalité infantile a stagné en France mais en 2009,  il est passé de 3,6 pour mille à 3,7 pour mille naissances vivantes. Ces chiffres proviennent de l'Insee. Certes, la hausse n'est pas vraiment conséquente mais elle en inquiète plus d'un puisque dans les pays voisins, les chiffres ont plutôt diminué. La France est alors passée de 5ème à 14ème pour ce qui est de la mortalité infantile en Europe. Et on remarque que les décès dans les premiers jours de vie sont les plus importants.

Pourquoi?

Il est assez difficile de répondre à cette question puisque les données démographiques ne suffisent pas encore à appuyer les thèses théoriques. Si dans le temps, la mortalité infantile était plus forte chez les femmes étrangères, ce n'est plus le cas aujourd'hui. Aussi, on ne peut pas dire que les conditions de vie sont les responsables puisque la hausse du taux de mortalité infantile avant le premier anniversaire de l'enfant est surtout observée chez les cadres et les enseignants. On attend donc des vraies études sur le sujet dans la mesure où les dernières ont été faites en 2005. 

Et dans le monde?

Quoiqu'il en soit, la France, n'est pas la plus à plaindre en matière de mortalité infantile. Au niveau mondial, un enfant de moins d'un an meurt toutes les 21 minutes. Et le plus triste, c'est que les causes de ces décès auraient pu être évitées. En effet, les six principales causes des décès (à 73%) sont la diarrhée, la malaria, la prématurité, les asphyxies à la naissance, les infections néonatales et la pneumonie. Heureusement, l'OMD (Objectif du Millénaire pour le Développement) en son quatrième objectif, œuvre pour réduire la mortalité des enfants. On espère alors réduire ce taux de deux tiers jusqu'en 2015, le faisant passer de 93 enfants pour mille à 31 enfants pour mille.

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